Prisée dans l’Antiquité Grecque, la course hippique n’est devenue une compétition à part entière dans l’Hexagone qu’au XVIIᵉ siècle. Ce divertissement équestre situé à la croisée des chemins entre l’activité sportive et une source de distraction, consiste à driver le mieux possible son cheval de la ligne de départ jusqu’à l’arrivée, en nourrissant le secret espoir que ce dernier accède au premier rang du classement.
De nombreux chevaux stars ont créé l’évènement durant une ou plusieurs courses. Mais si nous devions retenir 10 noms qui ont détonné grâce à leur puissance, leur comportement ou de leurs gains, la sélection serait compliquée tellement le niveau de performance est trotteurs français est grand. Cependant, nous avons essayé.
Les courses hippiques en France
Avec plus de 18 000 journées de compétition organisées chaque année faisant concourir près de 27 000 chevaux dans 235 hippodromes, les courses de chevaux constituent un divertissement très répandu sur notre territoire. Lors de ces compétitions, trois disciplines différentes occupent le calendrier annuel des courses pour les drivers/jockeys et leurs équidés : le trot (attelé ou monté), les courses de plat et les courses d’obstacles.
C’est le trot qui s’affirme en tant que discipline principale, totalisant près de 70% des épreuves. L’objectif principal qui incombe au cheval est de courir le plus rapidement possible afin d’atteindre la première place à l’arrivée, tandis que le driver est installé soit sur un sulky pour le trot attelé, soit sur la selle pour le trot monté.
Comment expliquer le succès des compétitions de courses hippiques ?
Ce succès découle des paris sportifs, en particulier le célèbre quinté gagnant ! En effet, amateurs comme professionnels du monde des courses investissent de l’argent sur le cheval qu’ils estiment être le futur vainqueur. Ces mises peuvent se jouer directement sur place avant le départ des trotteurs, mais également en ligne sur des sites spécialisés, l’essentiel est de s’informer en amont sur les performances ultérieures des chevaux qui courent, analyser les pronostics des professionnels, avoir un œil sur les conditions de la course, toutes ces données sont publiées chaque jour sur le site leader sur l’actualité des courses hippique : paris-turf.com. Cette accessibilité financière (vous pouvez miser de très petites sommes) offerte aux parieurs, conjuguée à l’excitation palpable lors de chaque compétition contribuent à perpétuer l’attrait des joueurs pour ce loisir.
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Les 10 meilleurs chevaux des courses hippiques
Dans l’univers passionnant des courses hippiques, il existe une minorité de chevaux qui ont laissé une trace indélébile de leurs parcours et qui sont, encore aujourd’hui, unanimement reconnus comme les plus grands champions que le sport équin ait connu. Découvrons ensemble la carrière emblématique de chacun de ces champions aux performances inégalées.
Ourasi, le « Roi Fainéant » (1980 – 2013)
Ce trotteur était connu pour sa nonchalance lors de chaque course, même si cela ne l’a pas empêché de devenir quadruple vainqueur du Prix d’Amérique et d’obtenir le titre de « meilleur trotteur français de tous les temps », par le journal l’Équipe (2006). Ourasi termine sa carrière à l’âge de 10 ans, le 28 janvier 1990, en devenant le cheval le plus titré de l’histoire avant de finir ses jours au Haras de Gruchy, où il meurt à 33 ans.
Roquépine, une légende française (1961 – 1975)
Autre championne après Ourasi, Roquépine était une jument récompensée par de prestigieux titres dont trois prix d’Amérique et deux victoires au Grand Circuit Européen. Roquépine remporta même le championnat du monde (1967-1968) avant de s’éteindre en 1975. Chaque année, l’hippodrome de Vincennes lui rend hommage, en organisant un tournoi de trot attelé nommé « Prix de Roquépine ».
Une de Mai, championne hippique de 1966 à 1974 (1964 – 1978)
Connue pour son caractère imprévisible qu’elle finit par adoucir entre les mains de Jean-Lou Peupion, Une de Mai battra même un cheval très populaire né sur le sol américain : Nevele-Pride. Quatre ans après la fin de sa carrière, elle décède d’une déchirure de l’estomac. Cependant, elle demeure intacte dans la mémoire de l’hippodrome de Vincennes qui lui dédie une course annuelle réservée aux pouliches de 2 ans, sur une distance de 2 175 m en attelé.
Bellino II (1967 – 1981)
Bellino II est l’un des seuls chevaux à avoir remporté la même année le Grand Prix de France, le Grand Prix de Paris et le Prix d’Amérique. Né en 1967, ce cheval français était un champion du trot attelé, mais aussi au trot monté, faisant sien le Prix de Cornulier. Ses 55 victoires firent de lui un champion réputé, on lui attribua même une citation plutôt riche de sens : « Avec Bellino, il n’y a pas photo ! ». Il mourut en 1981, à l’âge de 14 ans.
Moni Maker, la plus riche de l’histoire du trot (1993 – 2014)
Jument américaine, Moni Maker comptabilisa plus de 5 millions de dollars de gains durant sa carrière de trotteuse. Avec sa robe alezan foncé, elle remporta 67 courses sur 105 participations, dont le Prix d’Amérique, le Grand Prix des Nations et la Copenhague Cup en Europe. Elle s’éteint le 2 mai 2014 après avoir donné naissance à Moni et Nothing but Moni, qui ont hérité de ses gènes exceptionnels et ont permis à la lignée de Moni Maker de continuer de briller dans le sport équin.
Ténor de Baune, un champion toute catégorie (1985 – 2010)
Né en 1985, Ténor de Baune s’impose avec 33 victoires pour 1 459 547 euros de gains totaux. Parmi son palmarès, on retrouve le Prix d’Amérique en se présentant invaincu au départ, le Prix de l’Étoile ou encore le Critérium des 5 ans. Aux côtés de son entraîneur Jean-Baptiste Bossuet, il s’avère également être un excellent reproducteur, car il donne naissance à trois poulains victorieux de plusieurs critériums. Il disparaît en 2010 suite à une succession de coliques.
Varenne, « Il Capitano » (1995 -)
Cheval de course italien, Varenne était populaire en raison de son excellent palmarès cumulant 6 035 665 euros de gains. Vainqueur du Grand Prix de la Loterie ou encore du Derby italien, Varenne et son driver Giampaolo Minnucci remportent 62 titres sur près de 73 courses. Il termine sa carrière en haras où il s’impose comme champion de la saillie, accessible au tarif de 15 000 € chacune !
Ready Cash, légende du trot français (2005 – 2023)
Né en 2005 au haras de la Fesnière, Ready Cash et sa robe ébène cumula 40 trophées sur 70 courses et 4 282 300 euros de gains. Dès 2009, il commence sa carrière d’étalon et devient un reproducteur exceptionnel dans l’histoire de l’élevage équin. C’est à 18 ans qu’il s’éteindra au sein d’un haras normand.
Bold Eagle et ses 77 participations (2011 -)
Fils de Ready Cash, ce trotteur né en 2011 sur l’Hexagone s’impose dans plusieurs compétitions comme le Prix d’Amérique, le Prix René Ballière ou le Critérium continental. Ses 47 victoires font de ce cheval français, un champion équin. Cet étalon qui appartient aux meilleurs de sa génération, profite désormais de sa retraite au sein des écuries Guarato, en Normandie.
Face Time Bourbon (2015 -)
Autre fils de Ready Cash, Face Time Bourbon est un cheval âgé né en 2015 qui détient un record en 1’09 »1 avec 35 titres sur 43 compétitions disputées. Victorieux du Critérium des 3 ans (groupe 1 en 2018) mais aussi du Saint Michel Ajo (Groupe 1 en 2021) et du Prix d’Amérique, ce champion est populaire pour ses saillies estimées à plus de 20 000 € l’unité !
Crédit photo : ScoopDyga
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