Publié le 03/08/2016
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Catégorie : Réflexions équestres

Réflexions équestres [Réflexion] Apprendre à aimer les chevaux

Aimez-vous les chevaux, ou l’équitation ?

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Voilà une question que trop peu de cavaliers osent se poser, mais qui pourtant met le doigt sur les motivations essentielles qui nourrissent notre passion. Cette question, au-delà de son aspect personnel, soulève une problématique éthique : est-ce que vous aimeriez votre cheval de la même manière si vous ne pouviez pas monter dessus ?

J’aimerais partager ici en quoi notre expérience équestre, et l’esprit général qui domine trop souvent dans le milieu, peuvent fortement influencer cette passion. J’aimerais vous faire part de ce petit bout de « réflexion équestre », de mon ressenti sur la question de l’amour que l’on porte aux chevaux et de la manière dont on nous apprend trop souvent à aimer l’équitation avant l’animal.

Les clubs équestres : première expérience du désamour

Je fais part ici de mon expérience personnelle et de mon ressenti vis-à-vis de ce que j’ai pu vivre dans les clubs équestres que j’ai fréquentés et des témoignages que j’ai pu entendre. J’ai conscience que de plus en plus de structures équestres s’efforcent d’améliorer les choses, malheureusement, pour ma part et pour beaucoup de cavaliers, les choses ont très mal débuté.

L’apprentissage de la violence

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Ma première expérience équestre s’est effectuée, comme pour la majorité des cavaliers, en club. Durant ces quelques années, j’ai appris à brosser un cheval, monter dessus, me tenir droite et baisser les talons. Mais j’ai également appris la violence, sous toutes ses formes. La violence physique en utilisant la cravache, les éperons ; et la violence psychologie en menaçant le cheval quand il ne fait pas ce que je souhaite ou qu’il ne se tient pas tranquille.

Je ne vous parle pas ici de la grosse violence qui saute aux yeux, de la violence qui fait crier à tous « Mais quelle horreur ! C’est de la maltraitance ! », mais de la violence communément admise pour se faire « respecter » par le cheval.

Tirer violemment sur la bouche, donner des coups de badine pour le faire rentrer dans un van, chausser des éperons sans avoir la jambe fixe, sauter en carrière par des température étouffantes  … la liste est sans fin. Ces « petites » violences du quotidien sont tolérées, acceptées, voire encouragées. La théorie de la dominance inter-espèces entretient (voir l’article [Réflexion] Remise en question de la théorie inter-espèces) et nourrit d’ailleurs cette manière de procéder.

Baigner dans ce flot amène à minimiser ces violences et à les considérer comme normales. « Donne lui un coup de cravache, il ne va pas en mourir ! », « Ne te laisse pas faire, arrache lui la gueule ! », … le langage quotidien propre au milieu équestre participe à cette banalisation de la violence.

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Au-delà du seul rapport aux chevaux, l’état d’esprit général régnant dans ces structures enseignent d’autres violences : la violence psychologiques entre les humains ainsi que la violence « éthique ». Ces structures véhiculent des valeurs parfaitement fidèles aux clichés circulant sur ces milieux : le jugement d’autrui,  le rejet des différences, l’élitisme et la cruauté. Des groupes se forment, des victimes sont choisies, et la machine infernale se met en marche : critiques acerbes, regards plein de jugements, …

L’amour et la bienveillance sont bien loin entre les humains, les animaux deviennent les victimes parfaites pour exprimer sans limite les frustrations et colères de chacun, sans que personne ne se plaigne. D’ailleurs, tout signe de tendresse ou de compassion vis à vis de l’animal est souvent perçue comme une faiblesse ou de l’anthropomorphisme. L’émotionnel n’est pas admis.

Le cheval comme outil de plaisir

Le cheval n’est plus considéré comme un être vivant qui souffre au même titre que nous. Il n’est qu’un outil d’apprentissage, bon à encaisser les violents coups dans les bouche, les incessants coups de talons et les interminables séances de saut d’obstacles. Le cheval est  réduit à une raquette de tennis, un club de golf, une boule de bowling. Il existe pour nous servir, le prix à payer pour se faire plaisir est sa souffrance.

Le cheval de club est l’outil privilégié pour apprendre à améliorer sa position, sans aucune prise en compte de son bien-être. Alors qu’il faudrait au contraire, apprendre au cavalier à s’adapter au cheval, à ses allures, à sa morphologie pour l’accompagner et le gêner le moins possible, on rentre dans un cadre où une position type doit être « forcée » sur chaque cheval.

De cette ambiance générale nauséabonde n’émerge que du négatif et les valeurs que l’on assimile, surtout lorsque l’on y entre jeune, sont désastreuses pour la suite de l’aventure équestre et humaine qui nous attend.

Nous sommes ici bien loin de l’apprentissage de l’amour et de respect des bêtes, pourtant c’est avec cela que j’ai commencé, et cela m’ a suivi pendant longtemps.

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Remise en question des apprentissages inculqués

Après ces quelques années passées en clubs, à en sortir totalement écœurée, je me suis tournée vers la demi-pension. J’y ai appris énormément de nouvelles choses, tout en retrouvant certaines « valeurs » de clubs. Puis mon expérience s’agrandissant et mes champs d’horizon s’élargissant, j’ai appris à remettre en question ces principes que l’on m’imposaient comme des vérités absolues et surtout, j’ai appris à faire des choix et à refuser certains enseignements.

Choisir ses valeurs et sa ligne de conduite

C’est au fil des expérience équestres mais aussi des expériences personnelles que l’on apprend à se forger un avis, à se désolidariser de certains principes imposés et que l’on apprend à penser par soi-même, à sélectionner ce qui est bon et ce qui est mauvais pour nous et surtout pour le cheval !

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C’est à partir de là, que j’ai commencé à remettre en question ma manière de monter à cheval, mon rapport à l’équitation, mais surtout, mon rapport aux chevaux. J’ai appris certaines valeurs, que j’ai tentées de faire miennes jusqu’à en faire des principes centraux dans ma ligne de conduite : faire passer l’amour du cheval et surtout leur bien-être avant tout. Et par là, je ne parle pas uniquement de leur mettre des protections aux membres lorsque je saute et leur donner de l’eau, je parle du respect et de l’amour que je leur dois.

J’ai appris à m’autoriser à développer une empathie presque exacerbée à leur égard et à les écouter. A prendre en compte leurs humeurs, leurs préférences, leur état d’esprit. Je me suis autorisée à me détacher de cette froideur et à faire rentrer l’émotionnel dans mon quotidien avec eux.

J’ai ainsi appris seule ce qui aurait dû m’être appris dès les premiers instants que j’ai côtoyés les chevaux en club  : apprendre à faire passer un autre être avant soi-même.

Apprendre à aimer les chevaux

C’est ainsi, au fil de mes nouvelles rencontres animales, que j’ai continué à faire grandir mon amour, mon empathie et ma compassion pour chaque cheval croisant ma route.

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J’ai appris à les aimer uniquement pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils me procurent. J’ai appris à ne pas vouloir  les faire rentrer dans un moule mais à m’adapter à chaque comportement et à chaque morphologie. Étant une cavalière de loisirs, je fais avec mes capacités, mes connaissances et mes compétences modestes acquises tout au long de mon parcours pour toujours tendre un peu plus vers un rapport apaisé et pacifique aux chevaux.

Et vous, vous êtes plutôt chevaux, ou équitation ?

Aujourd’hui, la parole se libère de plus en plus dans le milieu. L’amour que l’on peut porter aux animaux, de manière générale, est davantage assumée. L’évolution des mentalités fait son bonhomme de chemin et cela se voit dans les nombreuses structures équestres qui voient le jour et prônent de nouvelles valeurs.

Mais vous, au-delà des beaux discours sur l’amour de vos montures partagés sur les réseaux sociaux, portez-vous un vrai amour sincère, et surtout désintéressé, à votre cheval ? Est-il à vos yeux un outil ou un ami, un compagnon ? Quel est votre rapport aux chevaux et à l’équitation ?

Posez-vous quelques minutes pour répondre honnêtement et, peut-être, commencer à aborder cette passion d’une nouvelle manière.

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Photos : Pixabay, Claire (Délivrez les images)

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Commentaires publiés

10 commentaires.

  • Bonjour,
    Merci pour cet article réflexion des plus intéressants… Il m’a d’ailleurs ouvert les yeux sur une vérité longtemps refoulée.
    Je monte en centre équestre depuis 10 ans, et depuis toute petite on m’a habituée à ces violences dont tu parles. Vers mes neuf ans je m’en suis rendue compte, et j’ai changé de centre équestre.
    Je trouvais cet endroit idyllique, jusqu’à… ton article. Ce n’est pas parce qu’on ne lance pas des pierres à un poney qu’il n’est pas victime de violences.
    Je comprends enfin ce qui coince dans la relation que j’ai avec ma DP. Le coup de cravache sur les fesses parce qu’elle n’allonge pas assez, le coup de mors parce qu’elle cherche à étirer l’encolure.

    Après dix ans de cette équitation, je ne sais plus monter autrement. Il va falloir réapprendre à monter, dans le respect du cheval… Mais tout ça ne serait pas arrivé si les moniteurs n’étaient pas poussés dans ce sens. Le problème vient d’en haut. A nous de changer les mœurs.
    Alors je te remercie pour cet article et ce témoignage, en espérant qu’il serve à d’autres cavaliers, et que des moniteurs le liront.

  • Eh beh, voilà qui fait vraiment plaisir comme commentaire ! Ravie que cet article ait pu t’ouvrir les yeux 🙂 Bonne chance pour trouver une équitation qui te ressemblerait davantage, la route est longue et ponctuée par des moments de faiblesse et d’incertitude, mais le jeu en vaut la chandelle, vraiment. N’hésite pas à nous rejoindre sur le forum pour en discuter plus en détails avec nous ! 😀

  • Bonjour Alexandra,
    Merci pour ton commentaire. Tout comme toi, j’ai également eu pendant des années « une gêne », que j’ai totalement refoulée, vis-à-vis de cette manière d’être avec les chevaux. C’est uniquement une fois que je suis sortie de ce milieu et que j’ai pu observer avec un œil nouveau ces comportements que cela m’a sauté aux yeux… et que j’ai décidé que je ne voulais plus jamais de cela. Cela a été le premier pas vers une nouvelle aventure, sans doute la plus belle qui soit 😉
    Je te souhaite le meilleur pour la suite de ton aventure équine !

  • Le principe d’un centre équestre est d’apprendre à être cavalier et non de s’occuper d’un cheval, d’où l’absence de notion de bien-être de l’animal.
    Malheureusement, ceci n’est pas enseigné, ou alors très rarement (j’ai la chance de loger mon cheval dans un centre équestre qui inculque le bien-être animal) et c’est malheureux.
    La biomécanique n’est pas enseignée non plus, exemple, 90% des cavaliers purement centre équestre vont penser savoir mettre en place un cheval mais aucun ne saura à quoi cela sert…ni même ressentir lorsqu’il est réellement placé.
    Le ressentit du cavalier est oublié et la notion de partenariat avec l’animal aussi.
    Pourquoi un cheval fait ce qu’on lui demande? Il a la force de nous dire non, mais il le fait quand même, sous la menace les 3/4 du temps (je ne parle toujours que de mauvais centres équestre, évidemment…et des cavaliers qui en découlent et qui continuent à appliquer des principes enseignées).
    Le débat peut même s’élargir à certains matériels qui est plus fait pour inhiber les réactions naturelles du cheval (la muserolle par exemple) et de lui apprendre sous la contrainte (comme un gogue)…évidemment, lorsqu’il est mal utilisé.

    J’éduque mon cheval au bonbon, j’ai eu ENORMEMENT de remarque à ce sujet… »retirer la pression suffit comme récompense », peut-être mais ça lui fait plaisir d’avoir des bonbons et ça me fait plaisir de lui faire plaisir 🙂
    Beaucoup de cavaliers (propriétaires ou DP) négligent la relation avec le cheval car elle n’est pas enseignée…pourtant ils ne négligeraient pas cet aspect avec leur chien ou leur chat.
    Combien de fois entends-t-on « mon cheval est impossible à attraper au pré » « il a le sang chaud, faut lui faire sortir le gaz » « il a du caractère donc il faut que je sois plus ferme »…et pourquoi pas essayer de lui rendre l’exercice agréable? Pourquoi pas ne pas rendre notre présence synonyme de travail?

    Pourquoi ne penserait-on pas à eux alors que du haut de leur ~600kg ils pourraient faire ce qu’ils veulent de nous et ne le font pas?

  • C’est un article magnifique, nous sommes tellement peu de centre équestre à proposer autre chose! Et pourtant, c’est magique de travailler comme cela avec les enfants (les adultes aussi d’ailleurs) . C’est un partage de tout les instants, récemment j’ai une de mes élèves qui était partie chercher un poney et je la vois revenir avec un autre , je lui demande pourquoi à t elle changer d’avis ? Et elle me répond que celui ci avait vraiment envie de venir alors elle préférait lui faire plaisir plutôt que de prendre son poney préféré.
    Quand nous avons changé notre façon de voir les choses, un monde différent c’est ouvert à nous.
    Je vous souhaite beaucoup de partage avec vos chevaux !

  • alors moi je suis née avec le virus du cheval! j’ai appris a monter comme beaucoup en club pendant 5ans!tout se qui est décrit dans l’article j’ai connu! pauvres chevaux! puis le manege allait fermer et j’ai acheter le cheval que je montais tout le temps j’avais la chance d’avoir des boxs et du terrain chez mes parents! je l’avais a la maison mon premier cheval!!! je faisais de la balade et un peut de dressage. Je l’ai garder 15 ans! il est mort de vieillesse a l’age de 28 ans! j’ai commencé a monté a l’age 10 ans en club mais a 5ou 6 ans sur des poneys que mes voisins avaient a l’époque.puis j’ai eux un deuxièmes cheval un magnifique hanovrien que j’ai acheté a peine débourré il avait 3ans il est mort de vieillesse aussi a 24 ans une veritable complicité c’etait faite entre nous durant toutes ses années! J’ai monté environ 25 ans! puis un jour pour ne pas laisser mon cheval seul une connaissance qui faissait de l’obstacle en cso donnait son cheval car boiteux!!!!! je l’ai prit pour retraite. si je ne le prenais pas sa « charmante » proprio l’euthanasiait!!!!!!! et depuisje je ne monte plus sa m’a degouté a tout jamais de mettre mon cul sur un cheval quand j’ai vu les dégâts que se pauvre cheval avait subit toute sa vie en plus il etait nevrectomisé!!!!!!!!!!! maintenant j’ai 3 chevaux boiteux retraités. J’ai toujours preferé m’occupé du cheval que monté. J’ai 50 ans et je crois que je mourais avec mes chevaux!!!

  • Comment se faire respecter ou accepter par son cheval sans force ? Je suis tout à fait d’accord avec cet article, mais je ne vois pas comment un être vivant pourrai accepter un poids sur son dos sans y être obligé… Même si nous devenons ami avec ce cheval, je serai étonné de voir qu’il accepterai que l’on monte sur son dos, que l’on lui demande toutes sortes de choses plus compliqué les unes que les autres..

  • Elise

    j’ai commencé à débourrer ma jeune jument l’été dernier. Nous avons beaucoup préparé du sol. Le moment venu que je me suis glissée pour la première fois sur son dos c’était une évidence pour elle. Je n’ai personne pour m’aider. Si le cheval ne veut pas rester près du tabouret je ne peux pas monter. Ma jument est restée comme une statue et sans être obligée à quoi que ce soit. Un regard fier de faire partie « des grands » . Depuis nous n’avons pas fait beaucoup plus. Quelques pas sous le cavalier, changement de direction, toujours au pas et au rythme que le cheval me donne. Mon cheval ne connais pas de mors. Je le monte avec sidepull. La cravache me sert uniquement quand mon bras est trop court pour expliquer une nouvelle leçon. Une fois la leçon comprise la cravache reste à sa place dans la sellerie. Elle me gêne plus qu’autre chose.
    J’ai déjà donné une claque à mon cheval suite à un comportement dangereux. Mais en même temps je me suis posée la question du pourquoi de cette réaction dangereuse. Ma jument fait beaucoup attention de ne pas me mettre en danger même aux moments qu’elle flippe. J’essaie de la préparer de la façon qu’elle n’a pas besoin de flipper. C’est du respect mutuel que l’on gagne pas avec de la violence. Mon cheval n’a encore jamais tenté de me désarçonner. Il me porte avec douceur et attention. C’est possible.

  • J’ai moi aussi commencer ma vie de cavalière en club, mais cela n’a pas durer très longtemps. J’ai pris des cours ou je montait des chevaux que mon instructrice disait a fort caractère, « tu as un bon caractère tu doit lui montrer que c’est toi le boss  » qu,elle me disait souvent. J’ai pris des cours pendant un peu moins d’un an et ensuite j’ai eu une demi pension. Ce cheval ma rapidement fait comprendre que j’avais encore rien appris. Il avais un « fort caractère » et il demandais beaucoup de travail, je l’ai eu un été et j’ai énormément appris. Mais mon vrai apprentissage a commencer lors de l’achat de ma première jument. Oh boy que j’ai compris que la violence que nous tolérons comme étant normal ne fonctionne pas. Elle se cabrais elle se sauvais elle était classer dangereuse selon l’instructeur qui m’avais appris mes bases. Pourtant j’ai refuser de la vendre comme tout le monde me disait de faire. « elle va te tuer si tu continue » qu’ils me disaient. Pourtant 3 ans plus tard avec énormément d’amour et de travail, surtout sur moi même, elle est devenu mon petit cheval de fer doré. Elle était d’un calme monumental, elle travaillais dans un centre équestre familiale qui travaillais dans le respect de l’animal, elle était consacrer aux jeunes enfants et les gens qui avais très peur de monter. Elle était fiable et douce et ce même avec un oeil en moins. Quand je l’ai perdu (elle a perdu son deuxième œil), j’étais détruite. J,ai acheter une jument qui avais été négligé et elle avais perdu toute confiance en l’humain. Elle aussi je lui ai consacrer beaucoup de temps et je lui ai donner beaucoup d,amour et aujourd’hui cette jument ferai n’importe quoi pour moi et je la force jamais a faire ce qu,elle veut pas faire. Elle est travaillante et quand elle trouve qu,elle travail pas assez elle me le fais savoir a sa façon. Cette jument était classer comme « folle » pourtant je lui ai montrer l’attelage nous faisons du saut du dressage du reining de la plaisance et de la randonnée. Cette jument ferai n’importe quoi. Avec elle j,ai du changer tout mes façons de faire, elle est sans mors a 100% (Ce qui me faisait un peu peur au début je dois l’avouer) et elle est heureuse de travailler ou de simplement passer du temps ensemble. Tout ca pour dire que la violence qui est toléré dans le domaine de l’équitation est loin d’être nécessaire, j,ai eu deux juments qui était des causes perdus et je les ai ramener avec de la douceur et de l’amour, mais surtout avec du respect et de la confiance.

  • Leah
    Je suis totalement d’accord avec vous. Après 2 mauvaises expériences en centre équestre, je me dirige actuellement vers une écurie de propriétaires éthologique où l’on prend enfin en compte le bien-être de l’animal. Fini, d’avoir mal au coeur après avoir vu des poneys dans des paddocks répugnants (« Bon, d’accord y’a un peu de crottins mais faut rien exagérer… »), couchés sur la dalle dans les boxs (y compris le mien parce que 420€ de pension mensuel, c’est pas suffisant pour acheter des copeaux), travail en pleine chaleur( et à Marseille l’été, il ne fait pas froid !) ou sous une pluie battante (et alors les chevaux ça passe sous tous les temps !). Je ne supporte plus. Plus de voir des poninous se faire angueuler parce qu’ils font preuve d’un peu d’impatience les pauvres envers des chères têtes blondes qui sont là, parce qu’il faut bien offrir une activité aux enfants le mercredi. Plus de voir des pauvres chevaux passés dans une semaine de DP en DP voire de quart de pension, pour une histoire de rentabilité (et oui, un cheval ça coûte cher à nourrir !). Bref. Si on veut faire fortune, le centre équestre, c’est une très mauvaise option !. Plus, d’une ambiance « merdique » parce que monos surexploitées et qui en même temps ne peuvent pas faire autre chose que de protéger leur gagne pain (d’autant qu’en général, elles ont leur cheval dans ledit centre équestre), et parce que comme heureusement vous n’êtes pas la seule du même avis, on renâcle et on rechigne en silence parce qu’on a peur des représailles.
    Heureuse propriétaire d’un hongre espagnol de13 ans, gentil mais « libre dans sa tête », j’ai décidé de préférer le voir galoper dans son pré, venir vers moi avec amour et non pas pour la « carotte » (a qui la faute ?) ; privilégier la relation entre nous et les petites balades pépères. Mon Tiago est un être de chair et de sang, libre et fait pour le rester. Certes (et je ne rejette pas cette approche), il va apprendre à davantage me respecter mais moi, je vais apprendre à mieux le connaître, le comprendre et vivre avec lui. Le respect de l’animal est pour moi fondamental. Mais, soyons clairs, ce qui est encore plus scandaleux, c’est que la majorité des centres équestres pré-cités est labellisé « Ecole Française d’Equitation » par la FFE

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